Paru aux éditions Champ Vallon, l’ouvrage retrace l’histoire des zoos « à travers celles de la ménagerie du Jardin des Plantes de Paris et des jardins zoologiques de Londres et d’Anvers, de leur fondation au début du 19e siècle jusqu’à nos jours ».
« Écrit du côté des animaux, mais sans perdre des yeux les humains qui font et défont l’institution », le volume « dévoile le poids de l’emprise, dans les cages qui modèlent les corps et les comportements, puis au-delà d’elles. Car le zoo dessine des réseaux tentaculaires de capture adossés à l’ascendant impérial, et, à partir du 20e siècle, une mainmise conservationniste, enfermant les animaux de partout au motif de leur protection. Le zoo-microcosme ne parle donc pas seulement du zoo, il éclaire l’histoire d’institutions puissantes, comme les associations de protection des animaux et les organisations de conservation de la faune, dont les politiques, désormais globalisées, contraignent ceux qu’elles veulent protéger. Mais le récit est aussi celui d’animaux et d’humains qui, au sein du carcan et face à lui, résistent et luttent ensemble pour ouvrir d’autres possibles ».
L’ouvrage est en partie le fruit des recherches effectuées par Violette Pouillard à l’African Studies Center de l’Université d’Oxford, de 2015 à 2017, dans le cadre d’une bourse postdoctorale de la Fondation. Le Dr Pouillard est aujourd’hui Chargéee de Recherches du FNRS à l’ULB et du FWO à l’Université de Gand, où elle enseigne l’histoire de l’environnement.